Cuisine moldave blog

Un peu de « Qui suis-je »

Moldo-française depuis une dizaine d’années, j’ai apprivoisé la cuisine française par envie de découvrir mon pays d’adoption et la cuisine moldave par nostalgie pour mon pays d’origine.

Depuis mon arrivée en France, j’ai emprunté divers chemins, dont un en particulier : celui de ne plus manger des animaux. C’est une voie que j’ai choisie peu à peu, en réfléchissant sur l’abondance alimentaire et sur l’élevage et l’abattage des animaux pour le plaisir gustatif. En lisant et en approfondissant ma réflexion sur ces questions, j’ai dé-construit ce que l’on m’avait appris et j’ai cherché à moderniser et à enrichir mon alimentation de tous les légumes, fruits et céréales qui abondent sur nos marchés. Là où l’on pourrait voir la contrainte et le manque, j’ai vu l’opportunité de découvrir de nouveaux produits, de nouvelles expériences culinaires, de nouvelles saveurs…J’en ai profité pour abandonner peu à peu les produits des supermarchés (enfin, presque…) pour privilégier les produits locaux (petits producteurs, vente directe, Ruche qui dit oui). Au fond, tout cela m’a permis de retrouver mon mode de vie en Moldavie, où j’allais régulièrement au marché, où je cuisinais des produits frais et où je mettais volontiers la main à la terre lors des visites à la campagne, chez mes grand-parents.

Pour un moldave lambda, ne pas manger de viande est au mieux un truc à la mode, au pire une hérésie. Mais peu à peu les mentalités changent, notamment de ceux qui comme moi, se sont « exportés » vers des pays occidentaux. On a bien sûr tous droit au moins une fois par an aux remarques de la « mama moldave »: « aïe aïe aïe, ce n’est pas normal ça » mais on rigole et on fait avec.

Ce blog est donc né de la volonté de faire découvrir la cuisine moldave à mes amis français en partageant des recettes simples de la vie de tous les jours. Faire découvrir également des plats « traditionnels » moldaves et français sans viande en vous mettant au défi d’essayer et de voir qu’ils sont toujours aussi bons. Faire découvrir aussi à ma maman que « non, je ne meurs pas de faim » et qu’il y a plein de belles recettes moldaves qui peuvent devenir végétariennes.

Alors, vous venez faire un tour ?